martes, 14 de julio de 2020

14 Juillet, Vive la France !

UNE RENCONTRE AMOUREUSE

Après finir le dernière cours de Bac au Lycée j’ai fait un voyage à Toledo avec mes camarades de classe. Quand nous sommes arrivés à Toledo nous visitâmes les principaux monuments artistiques et l’après-midi nous nous assîmes sur les chaises d’un café de la Plaza de Zocodover.

Tout à coup, une excursion de jeunes filles est descendue du bus et s’est approchée. Elles étaient habillées avec une tenue de collégiale. Mon ami Miguel et moi avons invité deux filles à partager la table. « Attendez un instant, dirent-elles, nous revenons tout de suite ».

Elles s`appelaient Meli, c'est à dire, Amelia y Rosa. Nous avons bavardé avec elles pendant une demi-heure. Elles semblaient très gentilles. Elles avaient un doux accent andalou. Avant partir, nous leur avons demandé l’adresse afin de leur écrire. Elles habitaient à Séville. J’étais très impressionné. C’était un coup de foudre, évidement ! J’avais envie de connaître mieux Mali. Au dernier moment je lui demandé son téléphone. 

À partir de ce moment-là, j’ai entretenu un courrier avec Mali d’une lettre par mois pendant dix ans. Nous nous racontions ce que nous faisions, les joies et les chagrins, les succès et les échecs, les amours et les désamours.

Lorsque je lui ai écrit la première lettre, Mali avait 17 ans. Dix ans plus tard elle m’a écrit dans sa dernière lettre qu’elle était sur le point de se marier.

À la fin du printemps je voyageais avec mon oncle Gustavo dans L’Andalousie pour engager les lots d’olives de son moulin à huile à Cuenca. À ce moment-là, j’avais une petite amie, quoiqu’elle ne soit pas maintenant ma femme. Quand nous sommes arrivés a Séville, j’ai passé à Mali un coup de fil ; c’était l’unique fois que j’avais utilisé son numéro de téléphone. Quand elle a décroché elle ne savait pas quoi dire… Mais aujourd’hui je suis sûr qu’elle était très contente d’entendre ma voix après d’océans de temps.

Elle m’a fixé un rendez-vous devant la cathédral, au pied de la Giralda, et quand je l’ai vue de nouveau, belle, brune comme une princesse arabe, les yeux noirs pleins de mystère, elle avait l’air de la femme la plus charmante d’Andalousie…