viernes, 2 de agosto de 2013

14 Juillet, Vive la France !

LE HEDONISME AUJOURD’HUI

 Qu'est-ce exactement que l'hédonisme ? Y a-t-il une définition précise de l’hédonisme ? Êtes-vous hédoniste ?

Depuis son fondateur, le philosophe grec Épicure (341-270 av. J.-C.) jusqu'à nos jours, nous pouvons dire sans aucun doute que le concept de l'hédonisme n’est pas univoque. D’où la conclusion qu’il faut en parler au pluriel, c'est-à-dire, les hédonismes.

Le mot « hédoniste » vient étymologiquement du terme grec δονή qui signifie « plaisir ». Dans l'ensemble, lhédoniste est une personne qui considère le plaisir comme la valeur principale dans son échelle des valeurs.

Nous devons remarquer deux paramètres ou indicateurs afin de mieux comprendre l’hédonisme : a) Les différents types de plaisirs. b) L’habitude et l’intensité des plaisirs choisis (c’est-à-dire, l’engagement personnel avec le premier indicateur). En fonction de la relation entre ces paramètres, les modèles historiques et surtout les codes éthiques actuels de la conscience hédoniste font, tour à tour, leur apparition sur la scène.

En ce qui concerne le premier indicateur : nous pouvons distinguer entre plaisirs sensuels (goûter un grand cru, savourer des fruits de mer de la Galice), physiques (maîtriser l’art d’aimer, prendre de la cocaïne), intellectuels (lire À la recherche du temps perdu de Proust ou La Chartreuse de Parme de Stendhal), psychologiques (trouver l’harmonie intérieure ou toucher « l’érotique du pouvoir ») ou matériels (conduire une BMW haut de gamme, avoir un appartement à Venise).

Par rapport au second indicateur, il est nécessaire de séparer plusieurs degrés et manifestations de l’hédonisme :

- L’hédonisme faible de ceux qui aiment les plaisirs de la vie quotidienne « comme quelqu’un qui ne soit pas considéré comme un mec rare ».

- L’hédonisme trivial d’une partie de la jeunesse essayant de satisfaire immédiatement leurs désirs communs sans réfléchir avec leur propre tête.

- L’hédonisme bourgeois du bon vivant, un stéréotype social plein de nuances superficielles, une façon de vivre apprise dans les magazines sentimentaux et les livres de vulgarisation titrés « Cinquante conseils pour atteindre le bonheur ».

- L’hédonisme spécialisé des studieux ou maniaques de n’importe quels plaisirs, archétype de l’homme unidimensionnel, au fond candidat au malheur, par exemple, certains personnages de Michel Houellebecq obnubilés par le sexe.

- L’hédonisme addictif de ceux qui ont décidé consciemment de vivre moins longtemps mais plus intensément (ou plutôt les drogues dures ont pris une décision tragique pour eux).

- Finalement, l’hédonisme de la « noblesse de l’argent fait tout », rendant un culte à la haute couture, aux grandes marques italiennes de voitures, aux cocottes exclusives ou aux appartements duplex de la Côte d’Azur… tous obtenus au prix de la souffrance et du développement de l’histoire universelle de l’infamie.

P.S. L’hédonisme : peu importe la définition, mais la quantité de définitions que nous sommes capables de supporter. 

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