sábado, 14 de julio de 2018

14 Juillet, Vive la France !

L’EGLISE DE SAINT-PIERRE DE LA CITE DU VATICAN

J’ai fait deux voyages à Rome : le premier quand j’étais célibataire, il y a longtemps, une sorte de Grand Tour ; le deuxième au printemps de l’année dernière. Il s’agit de deux visions complémentaires.

Je voudrais raconter quelques impressions de ma dernière visite à l’Église de Saint-Pierre de la cité du Vatican.

À mes yeux, le Vatican ne se trouve pas à Rome car celle-ci est seulement un domaine, une prolongation de l’autorité du Saint-Siège. C’est le Vatican qui a accordé le droit d’extraterritorialité à la Cité Éternelle : il faut parcourir dans le sens contraire la Via della Conciliazione afin de comprendre le sens juste de l’endroit.

La queue pour entrer dans la Basilique de Saint-Pierre, l’église la plus grande de la chrétienté, est supportable. Les grandes portes sont toujours ouvertes aux touristes qui la visitent tous les jours.

En passant les portes, ce qu’on voit est une foule bigarrée, une marée humaine, une tour de Babel où se mêlent toutes les races et les langues.

Seulement près du maître-autel peut-on marcher normalement. Dans les nefs latérales, tu peux racheter tes péchés à la carte : chaque confessionnal appartient à un ordre religieux. Les prêtres et les sœurs déambulent partout, entrent comme dans un moulin. C’est le pluralisme de l’Église Catholique !

L’intérieur de la Basilique est vraiment trop vaste, même pour la pensée. Il représente la théocratie et la puissance absolue du pontificat. Les dimensions de l’architecture, l’horreur des espaces vides du Baroque, la coupole, le baldaquin de bronze, les statues avec la mitre et la crosse papale, la crypte où sont enterrés plus de 180 pontifes, les trésors de la chambre mortuaire, les reliques…

Tout aboutit à une vérité : d’abord le Pape, ensuite le Saint-Esprit, après la Vierge et les saints et finalement Jésus-Christ.

Peu après, une procession de cardinaux et leur suite a passé par la nef principale. Voilà l’Église de Rome ! Ce sont les princes d’une aristocratie millénaire. Leur goût pour le luxe, l’ornement, la mise en scène du pouvoir (un pouvoir qui a défié même le ciel). Les inscriptions ciselées sur les altitudes de l’Église peuvent se résumer en une phrase : « Ce qui a été attaché sur la terre ne sera pas détaché au ciel ».

Il est normal que mon père ait dit une fois aux témoins de Jéhovah qui essayaient de lui vendre une bible dans la rue : « Désolé, je ne crois pas à la véritable religion, moins encore je croirai aux fausses ». 

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