El primer logro de Lucio es el trato. Desde que entras, aunque sea la primera vez, eres uno más de la familia. Los camareros de la barra te saludan, tienen la frase salpimentada, piropean discretamente a las señoras (menos de lo que ellas quisieran); el maestro de sala, uno más, te indica la mesa y te entrega la carta. Durante la cena, los camareros y el propio Lucio, que por costumbre saluda como en las bodas a todos sus invitados, te hacen sentirte importante. Tratan con la misma pompa y circunstancia al comensal desconocido que al jugador del Real Madrid, al político del Senado o al tertuliano de peso. El piso de arriba parece un desfile de famosos.
domingo, 28 de septiembre de 2014
Casa Lucio
El primer logro de Lucio es el trato. Desde que entras, aunque sea la primera vez, eres uno más de la familia. Los camareros de la barra te saludan, tienen la frase salpimentada, piropean discretamente a las señoras (menos de lo que ellas quisieran); el maestro de sala, uno más, te indica la mesa y te entrega la carta. Durante la cena, los camareros y el propio Lucio, que por costumbre saluda como en las bodas a todos sus invitados, te hacen sentirte importante. Tratan con la misma pompa y circunstancia al comensal desconocido que al jugador del Real Madrid, al político del Senado o al tertuliano de peso. El piso de arriba parece un desfile de famosos.
domingo, 21 de septiembre de 2014
El tenderete de Óscar
jueves, 11 de septiembre de 2014
Volver al mar, volver del mar
En ciertas calas te bañas en la orilla con tumbona incorporada, apurando el mojito de ron. Al caer la tarde te das el baño primordial. El sol se ha ido y queda un agua transparente que conserva el calor de la jornada. Un milagro madurado por las horas. El mar está como un plato. Entras poco a poco, sientes que la vida entra por tus poros, que un año más estás en paz con los cuatro elementos… Y cantas:
Volver al mar,
(Del ciclo El madrileño y sus sombra).
sábado, 23 de agosto de 2014
El cholismo ilustrado
Habla bien de los árbitros (o no habla en caso de cagada) porque es la única forma de predisponerlos a su favor. Por lo demás, no creo que a nadie puedan molestar las dos cariñosas collejas de ayer al línea.
jueves, 24 de julio de 2014
¿Nietzsche y el nacionalsocialismo?
lunes, 14 de julio de 2014
14 Juillet, Vive la France !
REGARDER UN TABLEAU
Joseph Wright (1734-1797) a été considéré comme le premier peintre qui a exprimé l’esprit de la Révolution Industrielle : la science, les machines, le progrès matériel, la recherche et ses conséquences sociales. Il avait de nombreux contacts avec les hommes d’affaires industriels. Wright était aussi un ami de chercheurs et de fabricants d'équipements de laboratoire et de nouveaux appareils. Il a également appartenu à la Société Lunaire, un club dédié à la discussion scientifique. La science devient la religion de la raison : les idées illustrées sur les lois naturelles, la supériorité de la méthode expérimentale, les grandes découvertes (Newton). De plus, c’était l’époque des grandes sociétés scientifiques, comme la Royal Society of London, et la considération de la science comme un loisir qui pouvait se pratiquer même à la maison...
Le titre du tableau que nous allons regarder est : Une expérience sur un oiseau dans la pompe à air [An Experiment on a Bird in the Air Pump]. Voici d'autres titres de Joseph Wright : L'alchimiste à la recherche de la Pierre Philosophale, Un philosophe donne une leçon dans le planétarium. Le tableau appartient à la collection de la National Gallery depuis 1863 et a toujours été considéré comme une des créations les plus suggestives de la peinture rococo et un chef-d'œuvre de l'art britannique. Il y a dix ans, j'ai eu l'occasion de l'admirer lors d'une exposition au Palacio Real de Madrid. De format moyen (2,44 x 1,83 m), il occupait le mur principal de la pièce. Je vous présente les personnages : les deux savants, l’assistant des savants, les deux jeunes filles et leur père, les deux garçons, le couple… et la colombe.
Sur le tableau prédominent les éléments narratifs. Vous connaissez déjà les acteurs de la représentation. Mais le spectacle, c’est comment ? La source de lumière, sortant du centre de la composition, sert à créer des effets dramatiques. L'expérience scientifique réalisée par le personnage aux cheveux longs devient une mise en scène vraiment théâtrale. En même temps, l’aspect du tableau est « sacré », comme s’il s’agissait d’une toile classique où l'expérience scientifique devient une cérémonie presque religieuse.
C’est la colombe le sujet principal qui réunit tous les personnages. Le savant démontre le principe physique du vide. Une pompe à air a fait le vide dans la bulle de verre où une colombe blanche (un symbole éthique ou poétique) est en train de rendre le dernier soupir.
La petite fille
inquiète observe l’expérience comme si elle était le témoin de l'exécution d'un
prisonnier sur la place publique ou, encore mieux, du martyre d'un saint. Sa
sœur, pleine d’affliction, ne peut guère supporter l’agonie de la colombe et se
cache le visage… À son tour, leur père, probablement un ami des savants, essaie de la consoler avec des arguments
empruntés à la froide objectivité scientifique.
À droite, un autre chercheur qui a certainement assisté à plusieurs reprises à l’affaire, regarde pensivement un bol dans lequel sont déposés dans le formol certains viscères. Il semble avoir en tête une pensée presque théologique : Nous sommes forcément comme la colombe, un organisme vivant destiné à une mort sans dignité.
L'assistant scientifique, un garçon qui connaît bien la
situation et empathise avec les émotions des filles, ferme la cage où était
enfermée la colombe. C’est triste : il n’a pas le visage d’un garçon de treize
ans.
À gauche, deux invités contemplent curieux et amusés l’expérience. Ils sont intéressés par l’exécution de la colombe. Au-dessus, sans se préoccuper des explications, une jeune femme écoute attentivement les insinuations évidentes d’un bel homme occasionnel. C'est un cirque ! Le cirque de la vie même.
domingo, 13 de julio de 2014
El pantalán de Baiona
Hace un montón de años veraneábamos en la Ramallosa, cerca de Baiona, en las Rías Baixas gallegas. Como soy aficionado a la pesca me compré en la ferretería del pueblo una caña de plástico con carrete y los demás aparejos, incluida sacadera y nasa. Lo conservo todo en un altillo junto a mi equipo de pesca mayor. Sea donde sea, no hay nada como echar unas varas al agua.
Solo una vez fue mi mujer a vernos. Duró cinco minutos. Aquel día llevaba de cebo un bote de gusarapas que había comprado al hijo de mi patrón. Las cogía en la ría cuando bajaba la marea. Cuando me vio meter los dedos en el bote, ponerlas en el anzuelo y desclavar el primer pez, me dijo tajante: “No me vuelves a tocar”.